En 2018, les simulateurs d’avions ne sont plus chose rare, ça n’était pas le cas 6 ans plus tôt ; désormais, il existe une offre commerciale riche, qui va du simulateur clé en main aux composants élémentaires nécessaires à une construction intégrale, en passant par les sous-ensembles principaux : panels et instruments, commandes de vol, cabine, hardware d’interfaçage, etc … ; de même, au plan des logiciels, tout ou presque existe, y-compris les outils de base qui permettent d’interfacer le/les logiciels de simulation et les composants de base ; il faut cependant être prêt à dépenser soit le prix d’une voiture de moyenne catégorie, soit dépenser nettement moins mais y consacrer beaucoup de temps : du temps pour chercher, se documenter, concevoir (beaucoup), et pour construire – dans le cas présent, des milliers d’heures, mais il est vrai qu’il s’agit d’un avion complexe.
Pour ma part, mon intérêt pour la simulation réside bien dans le plaisir de “piloter”, mais plus encore dans celui de concevoir et fabriquer : c’est vraiment mon option de base, construire chaque fois que possible, le tout DIY comme disent les anglo-saxons.
Une autre option importante : chercher à reproduire à l’identique, ou s’autoriser quelques libertés pour autant que le simulateur reste fonctionnellement proche de la réalité ? Je n’ai pas cherché à calquer à la réalité, ne serait-ce que pour des raisons de place : un cockpit d’A320 mesure environ 2,50 m de large, si l’on rajoute un écran cylindrique c’est au moins 3,50 m ! et il faut pouvoir tourner autour … faute de disposer de cette place, je me suis contenté d’un demi A320, et suis même allé jusqu’à réduire la taille des panels, et à en supprimer certains, loin d’être indispensables dans le cadre d’une simulation non experte. En revanche, je me suis attaché à obtenir une bonne immersion, et de ce point de vue, l’objectif est largement atteint !